Search
Close this search box.

Inflammation, stress oxydatif et jus d’orange de la Floride

Le jus d'orange de la Floride comtient un ensemble de nutriments aux pouvoirs antioxydants.

En quoi consistent le stress oxydatif et l’inflammation?

Le stress oxydatif désigne le déséquilibre des systèmes de défense de l’organisme contre les dommages comme les radicaux libres présents dans notre environnement. L’inflammation est souvent due au stress oxydatif. Il s’agit d’une réponse du système immunitaire qui se traduit parfois par des rougeurs et des éruptions cutanées. Les allergies alimentaires ou une infection, comme le rhume ou la grippe, font partie des causes d’inflammation à court terme. On pense que l’inflammation chronique à long terme et le stress oxydatif jouent un rôle important dans l’apparition et la progression de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires.

Réduire l’inflammation et le stress oxydatif

Les nutriments contenus dans le jus d’orange à 100 % ont été associés à la réduction de l’inflammation et du stress oxydatif1-5,29.

La vitamine C : La vitamine C soutient les activités antioxydantes dans l’organisme qui, à leur tour, peuvent contribuer à réduire le stress oxydatif et l’inflammation.6 Par exemple, la vitamine C désactive les radicaux libres dans la peau, offrant une photoprotection contre les coups de soleil et le vieillissement prématuré7.

Le jus d’orange est une excellente source de vitamine C, fournissant plus de 100 % de la valeur quotidienne dans un verre de 250 ml (1 tasse).*

Flavonoïdes : Les composés végétaux appelés flavonoïdes, comme l’hespéridine et la naringénine que l’on trouve dans les oranges et le pamplemousse, peuvent contribuer à maintenir la santé des cellules. Certaines recherches indiquent que ces flavonoïdes pourraient réduire l’inflammation et soutenir la santé des cellules des vaisseaux sanguins2,8. Il a été démontré que le jus d’orange et l’hespéridine ont certains effets positifs sur les facultés cognitives9-11  et la santé cardiovasculaire8,12,13,26,27. Le flavonoïde hespéridine se trouve en grande quantité dans les agrumes et est rarement présent dans d’autres aliments14.

L’hespéridine est concentrée dans l’écorce de l’orange, et le jus d’orange commercial peut contenir des quantités plus élevées de flavonoïdes absorbables par rapport au jus d’orange fraîchement pressé15,16, probablement en raison de la pression accrue pendant le traitement.

Caroténoïdes : Les caroténoïdes sont des pigments végétaux colorés qui agissent sur les voies de transmission de l’inflammation et du stress oxydatif et qui peuvent donc en inhiber la production dans nos cellules17. Les rayons ultraviolets du soleil sont une source de stress oxydatif qui peut contribuer aux maladies oculaires liées à l’âge, notamment les cataractes et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Plusieurs études ont observé une réduction du risque de DMLA en cas de consommation accrue de caroténoïdes18. Il a également été démontré que les caroténoïdes protègent contre les coups de soleil19,20 et le vieillissement prématuré21. Comme les caroténoïdes sont stockés sous la peau, la consommation régulière de jus d’orange peut en augmenter les niveaux dans la peau22. Le jus d’orange à 100 % contient de nombreux caroténoïdes tels que le bêta-carotène, la lutéine et la zéaxanthine et peut constituer une bonne façon de gérer l’inflammation par l’alimentation.

LE SAVIEZ-VOUS?

La forte concentration en vitamine C antioxydante du jus d’orange de la Floride peut atténuer l’inflammation et aider à combattre le stress oxydatif.

Informations nutritionnelles détaillées

Plusieurs études ont démontré les effets du jus d’orange à 100 % ou de ses nutriments sur les marqueurs inflammatoires :

  • Une étude exploratoire, une étude systématique et une méta-analyse sur les effets du jus d’orange à 100 % sur les marqueurs de l’inflammation et du stress oxydatif ont révélé que le jus d’orange avait soit des effets bénéfiques, soit des effets nuls (aucun effet indésirable). Une méta-analyse (10 études) a révélé que le jus d’orange réduisait significativement l’interleukine-6, un marqueur d’inflammation, chez les adultes en bonne santé et à haut risque. Le jus d’orange a également réduit deux autres marqueurs (hs-CRP et malondialdéhyde (MDA)), bien que les résultats n’aient pas permis d’atteindre une signification statistique30;
  • Une étude systématique narrative a révélé que, par rapport à des apports plus faibles, des apports plus élevés d’hespéridine générés par la consommation de jus d’orange à 100 % peuvent être associés à des effets bénéfiques sur le stress oxydatif et les marqueurs inflammatoires28.  
  • La consommation de 3 tasses (750 ml) par jour  de jus d’orange pendant huit semaines dans le cadre d’un régime alimentaire habituel a été associée à des améliorations de plusieurs marqueurs anti-inflammatoires et de stress oxydatif chez les adultes1;
  • Une étude menée chez des adultes en bonne santé a révélé que la consommation quotidienne de 500 ml de jus d’orange pendant deux semaines a entraîné une réduction significative du 8-epiPGF2α, un marqueur du stress oxydatif23;
  • Les bénéfices postprandiaux du jus d’orange et de l’hespéridine sur la fonction endothéliale ont été observés chez des hommes âgés en surpoids consommant 2 tasses (500 ml) par jour de jus d’orange ou une boisson contenant de l’hespéridine8;
  • Une régulation à la hausse des gènes associés aux activités anti-inflammatoires et anti-athérogènes a été observée chez des hommes d’âge moyen en surpoids ayant consommé quotidiennement pendant quatre semaines 500 ml de jus d’orange ou une boisson contenant de l’hespéridine4
  • Deux études cliniques ont démontré que la consommation de jus d’orange contribuait à atténuer la réponse inflammatoire provoquée par la consommation d’un repas riche en glucides et/ou en gras2,3;
  • La consommation quotidienne de 2 tasses (500 ml) de jus d’orange à 100 % pendant 8 semaines a diminué les marqueurs de peroxydation lipidique (TBARS) chez les patients infectés par le VHC sous traitement antiviral ; une amélioration des enzymes hépatiques chez les patients présentant des niveaux de base élevés a également été observée24;
  • Une étude systématique soutient que le jus de fruits et le jus d’orange pur à 100 % ont des impacts positifs sur le statut antioxydant et les profils lipidiques chez les adultes25. 

*Valeurs basées sur une alimentation de 2000 calories. Les règles d’arrondissement de la FDA ont été appliquées lors du calcul du pourcentage de la VN selon les règles de 2018. Les informations ne sont pas destinées à l’étiquetage des aliments emballés. Les valeurs nutritives peuvent varier en fonction de la marque ou du type de produit.

RETOUR AUX BIENFAITS POUR LA SANTÉ

Références

  1. Dourado et al. Food Nutr Res. 2015;59:28147.
  2. Cerletti et al. Thromb Res. 2015;135:255-259.
  3. Ghanim et al. Am J Clin Nutr. 2010;91:940-949.
  4. Milenkovic et al. PLoS One. 2011;6:e26669.
  5. Constans et al. Clin Nutr. 2015;34(6):1093-1100.
  6. Food and Nutrition Board, Institute of Medicine. Vitamin C. Dietary Reference Intakes for Vitamin C, Vitamin E, Selenium, and Carotenoids. Washington, D.C.: National Academy Press; 2000:95-185.
  7. Burke. Dermatologic Therapy. 2007;20:314-321.
  8. Morand et al. Am J Clin Nutr. 2011;93:73–80.
  9. Alharbi et al. Eur J Nutr. 2016;55(6):2021-2029.
  10. Lamport et al. Nutr Rev. 2014;72:774-789.
  11. Kean et al. Am J Clin Nutr. 2015;101(3):506-514.
  12. Rendeiro et al.Br J Nutr. 2017;116(12):1999-2010.
  13. Napoleone et al. Thrombosis Research. 2013;132(2):288-292.
  14. Bhagwat S, Haytowitz D. USDA Database for the Flavonoid Content of Selected Foods Release 3.2. In. Beltsville, MD: Unites States Department of Agriculture; 2015.
  15. Aschoff et al. J Agric Food Chem. 2015;63(2):578-587.
  16. Bai et al. J Sci Food Agric. 2013;93(11):2771-2781.
  17. Carotenoids, In: Dietary Reference Intakes for Vitamin C, Vitamin E, Selenium, and Carotenoids. Institute of Medicine. The National Academies Press, Washington, DC. 2000.
  18. Johnson. Nutr Clin Care. 2005;5(2)56-65.
  19. Lee et al. Proc Soc Exp Biol Med. 2000;223:170-174.
  20. Stahl et al. Am J Clin Nutr. 2012;96:1179S-1184S.
  21. Terao et al. J Clin Biochem Nutr. 2011;48(1):57-62.
  22. Massenti et al. Int J Food Sci Nutr. 2015;66(6):718-721.
  23. Sanchez-Moreno et al. J Nutr. 2003;133:2204-2209.
  24. Goncalves et al. Food Nutr Res. 2017;61(1):1296675.
  25. Crowe-White et al. Crit Rev Food Sci Nutr. 2017;57(1):152-162.
  26. Valls et al. Eur J Nutr. 2021;60(3):1277-1288.
  27. Valls et al. J Func Foods. 2021;85:104646.
  28. Tadros et al. Crit Rev Food Sci Nutr. 2021 May 20:1-20.
  29. Miles et al. Front Immunol. 2021;12:712608.  
  30. Cara et al. Adv Nutr. 2021;11 Oct.